Retrouvez tous nos conseils pour en finir avec les troubles du sommeil

   

Dans le cas de l’insomnie psychophysiologique aucune cause organique, psychiatrique (trouble anxieux, dépression ) ou liée à des maladies du sommeil ( apnée du sommeil, syndrome jambes sans repos) pouvant expliquer l’insomnie n’a été diagnostiquée.

 

L'insomnie psychophysiologique

 

Le patient a installé malgré lui des facteurs qui vont auto-entretenir l’insomnie. La personne se crée elle-même un contexte propice à un mauvais endormissement parce qu'il a peur de ne pas s'endormir pour plusieurs raisons :

  • Préoccupation
  • Anxiété
  • Stress
  • Activité sportive avant de dormir
  • Rythme de vie irrégulier

Dans ces contextes précis, le cerveau envoie un signal d’éveil plutôt que de sommeil au moment du coucher.  

Que faire lorsque l'on souffre d’insomnie psychophysiologique ?

Pourquoi faut-il agir rapidement ?

Peut-importe le type d’insomnie, il faut mettre un terme à cette maladie avant que les conséquences soit grandes. Le manque de sommeil entraîne effectivement des répercussions sur le bon fonctionnement de notre organisme et sur notre bien-être. Un sommeil insuffisant ou irrégulier et de mauvaise qualité entraîne un manque de récupération mentale, physique, mais aussi de consolidation de la mémoire, des émotions…

Mal dormir provoque une somnolence diurne qui peut être dangereuse dans la vie quotidienne. Le manque de sommeil favorise également le développement de maladies organiques ou psychologiques ( dépression, troubles anxieux… )

 

Que faire contre l’insomnie psychophysiologique ?

Les médicaments type benzodiazépine sont de moins en moins prescrits car ces hypnotiques sont efficace pour une insomnie aigue, en revanche pour les insomnies chroniques cela peut développer une dépendance forte et une accoutumance. L’utilisation de ce traitement à aussi de nombreux effets secondaires : somnolence, troubles de la mémoire, altération des performances… La prise en charge de l’insomnie repose donc sur les approches non-médicamenteuses et médicamenteuses.

 

1. Les médicaments

De nombreux médicaments existent pour aider à mieux dormir et soulager les insomnies.

- Le zolpidem et la zopiclone sont des hypnotiques de références. Ils affectent peu l’architecture du sommeil et ont moins d’effets secondaires que les autres médicaments utilisés.

- Les benzodiazépines sont des molécules largement prescrites avec une certaine efficacité. Ce comprimé affecte l’architecture du sommeil et dérèglent le temps des différents cycles du sommeil. Elles induisent une dépendance.
Elles sont contre-indiquées en cas d’apnées du sommeil.

- La mélatonine peut également être une option thérapeutique dans des cas précis d’insomnie.

 

2. Solutions non médicamenteuses

Il est d’avantage conseillé de se tourner vers une thérapie cognitive et comportementale, elle est très efficace et permet au patient de retrouver une autonomie par rapport à un syndrome.

  • Adapter son comportement : Pas d’activité physique avant le coucher, ne pas abuser des écrans, heure fixe pour le réveil le matin, éviter les excitants type alcool et café, marquer le moment de l’éveil…
  • Aider à reconditionner le sommeil : Eliminer le conditionnement négatif au coucher afin que les signaux de sommeil redeviennent positifs (ne pas passer sa vie au lit, dédier son lit au sommeil et non pas à d’autres activités comme téléphoner, manger, travailler…).
  • Privilégier la qualité à la quantité du sommeil en passant moins de temps au lit.
  • Apprendre les techniques psycho-corporelles qui aident à la détente (sophrologie, yoga…)

Nous vous informons que  ceci ne constitue pas un avis médical. Si en tant que patient vous souhaitez avoir un avis sur un éventuel trouble du sommeil, parlez-en à votre médecin traitant lors d’une prochaine consultation