La dysfonction érectile a de multiples causes, hormonales, anatomiques, physiologiques, psychologiques … Or, bien souvent, les hommes qui souffrent de cette pathologie cumulent les handicaps érectiles, ce qui aggrave leur problème. 

Causes de la dysfonction érectile

 

-      Manque de testostérone

 

C’est le facteur majeur de dysfonction érectile, le tarissement progressif, avec l’âge, des sécrétions de l’hormone mâle, se traduisant par des érections de plus en plus défaillantes, de moins en moins triomphantes.

 

C’est pourquoi nous consacrons à ce sujet un développement à part, tout en sachant qu’un traitement hormonal de substitution (prise de testostérone exogène) provoque des effets secondaires nocifs et qu’il est mille fois préférable de substituer à un tel traitement la prise d’un précurseur naturel stimulant la synthèse endogène de testostérone par notre propre organisme. C’est le cas de HForce.

 

-      Tabagisme et alcoolisme

 

L’érection, nous l’avons vu dans un document introductif, est commandée à distance par le cerveau qui envoie un message aux nerfs érecteurs provoquant le relâchement des fibres musculaires entourant les artères péniennes et les corps érectiles.

 

Si les nerfs érecteurs ont un fonctionnement entravé, le message cérébral n’est pas (ou mal) perçu, ce qui affecte le déclic neurologique amorçant l’érection. Les principales atteintes de ces nerfs érecteurs sont provoquées par le tabagisme et l’alcoolisme.

 

Bien des impuissances masculines trouvent là leur origine, un fumeur consommant à l’excès de l’alcool ayant toutes les chances (si l’on peut dire) d’avoir de piteuses érections.

 

Il existe d’autres atteintes neurologiques plus graves encore quant aux conséquences érectiles néfastes, comme celles touchant les diabétiques, les personnes souffrant de sclérose en plaques, celles ayant eu un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme médullaire périphérique.

 

Le pire survient lorsque les nerfs érecteurs sont atteints au cours d’une intervention chirurgicale comme la prostatectomie.

 

-      Artériosclérose et athérosclérose

 

On a coutume de dire : « Ce qui est bon pour les artères est bon pour le pénis. » A contrario, ce qui est mauvais pour les artères l’est pour la qualité érectile.

 

Effectivement, ce sont les artères péniennes qui permettent de remplir de sang les corps caverneux et spongieux, et on comprend bien que si elles sont en mauvais état leur dysfonctionnement ne permet pas une érection satisfaisante.

 

Comme toutes les autres artères du corps humain, elles sont sujettes à une double dégénérescence pathogène :

 

  • L’artériosclérose : durcissement des artères qui deviennent rigides, perdant leur souplesse, leur élasticité, leur motricité, processus oxydatif et inflammatoire.

 

  • L’athérosclérose : accumulation de dépôts sur leur paroi interne, ce qui réduit la lumière artérielle, obstruction freinant l’écoulement du sang, processus induit par un excès de mauvais cholestérol LDL.

 

Dans les deux cas, les atteintes de ces artères endommagées se traduisent par un moindre gonflement de la verge et sa difficulté à s’allonger, à durcir.

 

-      Hypertension artérielle

 

Cette cause de trouble érectile rejoint la précédente, les agressions subies par leurs parois du fait d’une pression exagérée affectant la capacité des artères péniennes à remplir leur fonction essentielle au processus de l’érection.

 

-      Insuffisance veineuse

 

S’il importe pour un homme d’avoir des artères en bon état pour assumer sa sexualité, il est tout autant nécessaire d’avoir des veines péniennes toniques, souples, capables de permettre l’étanchéité des clapets de leur paroi interne afin de retenir le sang dans la verge pendant toute la durée de l’érection.

 

En cas d’insuffisance veineuse, ces valves laissent s’échapper plus ou moins de sang, fuites qui sont préjudiciables à la qualité et à la durée de l’érection.

 

-      Obésité

 

Il est avéré que les hommes minces, musclés et sportifs sont de meilleurs amants que les hommes obèses ne faisant aucun exercice physique.

 

Il y a un véritable lien entre l’obésité et la dysfonction érectile.

 

-      Courbure de la verge

 

En vieillissant, la courbure physiologique de la verge facilitant la pénétration pendant l’acte sexuel a tendance à s’accentuer, le membre en érection devenant progressivement moins rigide avec l’âge.

 

Cette exagération de la courbure de la verge en érection rend de plus en plus difficile la pénétration vaginale.

 

-      Adénome de la prostate

 

La prostate, nous l’avons vu dans le document sur l’anatomie de l’appareil génital masculin, se trouve au carrefour du canal éjaculateur et de l’urètre.

 

Il est compréhensible d’imaginer que si elle augmente de volume elle comprime l’un et l’autre, rendant difficile l’écoulement aussi bien de l’urine que du sperme.

 

Or si le volume de la prostate d’un jeune adulte est approximativement celui d’une petite châtaigne (pesant environ 20 grammes), aux alentours de la cinquantaine, elle commence à grossir sensiblement.

 

A partir de l’âge de 70 ans, on estime que 80% des hommes âgés ont une hypertrophie de la prostate, affection nommée adénome (qui n’a rien avoir avec le cancer de la prostate).

 

Cette augmentation du volume de la prostate avec l’âge est très variable d’un homme à l’autre. Mais elle peut aller jusqu’à peser 200 grammes, 10 fois plus que son poids initial !

 

Elle ne ressemble plus alors à une petite châtaigne mais … à une grosse orange. Et cette grosseur gêne considérablement la sécrétion de sperme, aggravant la dysfonction érectile.

 

-      Diabète

 

On appelle neuropathie diabétique les atteintes progressives touchant l'ensemble des nerfs de l’organisme, affection dégénérative concernant aussi bien les diabétiques traités à l’insuline que les diabétiques non insulinodépendants.

 

Cette complication neurologique s'aggrave progressivement, avec le temps, avec des symptômes multiples : crampes nocturnes, pieds froids, fourmillements, névralgies, engourdissement général, faiblesse musculaire et … impuissance masculine, car les nerfs érecteurs de la verge n’échappent pas à cette dégradation progressive.

 

C’est la raison pour laquelle les diabétiques connaissent de réels problèmes dans l’accomplissement de leur vie sexuelle.

 

-      Origine médicamenteuse

 

De nombreux médicaments ont un effet secondaire affectant la fonction érectile masculine. Il suffit de lire les notices qui se trouvent dans les boîtes. Ont des conséquences néfastes sur la fonction érectile :

 

-      Les anxiolytiques

 

Des millions de personnes en prennent pour gommer les effets anxiogènes de leur vie professionnelle ou personnelle, ne supportant pas leur état de stress. Leurs noms sont bien connus. Si vous prenez l’un d’eux ne cherchez pas d’autre cause de vos pannes érectiles :

 

  • Lexomil (molécule : bromazépam)
  • Xanax (molécule : alprazolam)
  • Tranxène (molécule : clorazépate)
  • Urbanyl (molécule : clobazam)
  • Valium (molécule : diazépam)

 

Outre des troubles de l’attention, de la vigilance et de la mémoire, sans parler de la dangereuse somnolence diurne responsable de bien des accidents de voiture, les anxiolytiques entraînent des troubles érectiles.

 

-      Les bêtabloquants

 

Ces médicaments sont prescrits en cas de problèmes cardio-vasculaires (hypertension artérielle, tachycardie, artérite …). Là encore si vous prenez l’un d’eux vous saurez pourquoi vos érections en souffrent :

 

  • Ténormine (molécule : aténolol)
  • Sectral (molécule : acébutolol)
  • Avlocardyl (molécule : propanolol)

 

Les bêtabloquants ralentissent la fréquence cardiaque et le débit sanguin au niveau de tous les organes, y compris la verge, d’où les difficultés à obtenir une érection convenable.

 

-      Les antidépresseurs

 

Les antidépresseurs sont parmi les médicaments les plus prescrits en France par les médecins généralistes. Et eux aussi affectent la qualité érectile, les principaux étant :

 

  • Prozac (molécule : fluoxétine)
  • Effexor (molécule : venlafaxine)
  • Laroxyl (molécule : amitriptyline)

 

Ils rendent impuissant car ils agissent au niveau du système central, inhibant certains mécanismes au niveau cérébral, ce qui concerne la libido, atténuant les envies sexuelles.

 

-      Les anabolisants

 

Nombre de sportifs prennent illégalement (ils sont interdits, considérés comme du dopage) des stéroïdes anabolisants comme la nandrolone. Leur utilisation vise à développer la masse musculaire (effet anabolisant), et à augmenter la force, la vitesse, la puissance. Ils sont utilisés également pour améliorer l'endurance et la résistance aux charges d'entraînement. Enfin, ils contribuent au renfort de la volonté.

 

Pourtant les risques sont nombreux : atrophie des testicules, lésions de la prostate, impuissance, développement de la pilosité, rupture tendineuse, déchirure musculaire, troubles du comportement, agressivité …

 

-      Causes psychologiques

 

On a l’habitude, en général, d’opposer aux causes anatomiques, physiologiques et hormonales de la dysfonction érectile des causes proprement psychologiques. Nombre de blocages psychologiques se traduisent par des défaillances érectiles :

 

  • Peur de ne pas être à la hauteur.
  • Sentiment de culpabilité par rapport à la sexualité.
  • Mésentente et conflits au sein du couple.
  • Lassitude sexuelle induite par les habitudes.
  • Culpabilité liée à une relation extraconjugale.
  • Peur de vieillir.
  • Angoisse née de performances inhabituellement moindres.

 

Sans parler de l’érosion érectile qu’entraîne la fatigue, tout simplement, fatigue physique et mentale, mais aussi le stress, les tensions nerveuses, la fragilité émotionnelle …

 

La tentation est grande, alors, de consulter et de prendre des médicaments capables de réguler ces troubles.

 

Ce sont les anxiolytiques et les antidépresseurs ci-dessus nommés qui eux-mêmes aggravent la dysfonction érectile.

 

Véritable cercle vicieux …

 

Mieux vaut se tourner vers la phytothérapie et HForce.